Je ne suis pas une méduse !!!

 

Les Cténophores ou Cténaires

De part leur aspect transludide et leur forme les cténaire sont souvent qualifiés abusivement de méduses. Ces invertébrés toujours dépourvus de structure squelettique, sont armés non de cellules urticantes mais de cellules adhésives appelées colloblastes (facile à retenir), avec lesquelles ils capturent des animaux planctoniques, des Copépodes notamment.
Ces animaux aux formes très variées nagent lentement grâce à de courtes palettes natatoires disposées en rangées le long du corps. Celui-ci est constitué par une gelée transparente.
La bouche s'ouvre à une extrémité.
Dans notre mer des caraïbes vous trouverez deux espèces faciles à confondre.
Vous les trouverez plutôt par bancs.
 

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Cténophore à Ailes Tachées

Genre : Ocyropsis espèce : maculata

 

 

 

 

 

 

 

Taille cylindre 6x4 cm max.

Les Cténaires sont des organismes uniquement marins, transparents le plus souvent.

On les trouve sous la surface de l'eau entre 0 et 2 m.

Ils ne vivent pas fixés ils font donc partie du plancton (macroplancton).

De part leur aspect ils sont confondu à tort par les néphyte avec des médues (cnidaires). Ils ne sont pas urticants contrairement aux cnidaires.

• Au niveau du plan d'organisation ce sont des organismes simples. Cet organisme pluricellulaire (métazoaire) s'organisent en deux feuillets comme les cnidaires avec lesquels ils ont certains traits en commun. Au niveau de la classification des être vivants leur position reste incertaine, car ils partagent également un certain nombre de caractères avec les vers plats. Attention ce sont des organismes très fragiles.

• Ils présentent une symétrie biradiée. La forme du corps est celle d'un sac ou cavité digestive qui se divise en plusieurs canaux. Cette cavité communique avec l'extérieur par un seul orifice. Le tissu extérieur (l'ectoderme) renferme des cellules adhésives ou colloblastes servant à la capture du plancton.

• La locomotion des cténaires est assurée par des cellules ciliées agglutinées en peignes et disposées sur 8 rangées ou palettes natatoires. Le battement coordonné des cils est à l'origine d' une onde irisée qui parcourt la rangée.

L'espèce présenté ici est capable de se contracter pour se propulser.

L'équilibration est assuré par un statocyste présent au pôle opposé à la bouche. C'est une sphère fermée tapissée de cellules ciliées dans laquelle roule une petite bille. Ce système est comparable à ce qui se passe dans l'oerille interne de l'homme et de nombreux être vivants qui ont besoin de s'équilibrer.

Reproduction :  Ils sont Hermaphrodites, les cténaires libèrent leurs leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes et ovules) dans l'eau. Ils possèdent une larve (cydippipe) caractéristique.

Romain FERRY.

Source : IFREMER, Humman ;  "invertébrés corraliens".