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La "ponte" des éponges barriques géantes.(Xestospongia muta) Observations : Mai 2008/Mai 2009/16 et 27 avril 2011. Tous les ans à la même période les plongeurs signalent de drôles de gelée blanche sur les éponges barriques. De consistance gélatineuse elle s'accroche à toutes les surfaces environnant les éponges barriques.
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Les éponges comme de nombreux être vivant pratique la reproduction sexuée. La reproduction sexuée consiste à séparer les matériels génétiques sous formes de cellules spécifiques : les gamètes . Ces gamètes (spermatozoïdes et ovule) ne possèdent qu'une partie du matériel génétique. La fécondation a lieu quand les deux gamètes se rencontrent et fusionnent pour donner un individu avec une nouvelle combinaison du matériel génétique. Cette originalité génétique lui permettra peut être de s'adapter à de nouvelles conditions du milieu....Ce sera l'évolution...
Ici nous assistons à la reproduction des éponges barriques.
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En savoir plus |
Origine des cellules reproductrices : Les spermatozoïdes (gamètes mâles) se développent à partir de la transformation de choanocytes et les ovules (gamètes femelles) proviennent de archeocytes . Une fécondation indirecte : La fécondation est la rencontre et la fusion des deux gamètes. Les spermatozoïdes, expulsés par un individu vont pénétré dans une autre éponge. Ils seront capturés par des choanocytes différenciés de l'éponge. Ces derniers se dédifférencient en archéocytes, deviennent alors mobiles, pénètrent dans la mésoglée où se trouvent les ovules (gamètes femelles), et y transportent les spermatozoïdes. C'est alors que la fécondation a lieu. Les éponges sont le plus souvent vivipares : après la fécondation, l’œuf (zygote) se développe dans la partie interne de l'éponge (mésoglée) puis devient une larve nageuse (parenchymula), recouverte de cils nageurs (flagelles ). La larve nage entre dans un canal de la cavité centrale et est expulsée avec le courant exhalant dans le milieu extérieur. La faible proportion de larves qui réussissent à survivre vont se fixer sur un support et se métamorphoser en éponge adulte. |
Ci-dessous : En regardant de plus près on s'aperçoit que cette "gelée" est formée de petites particules blanches.
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Ci-dessous le détail de la sortie des "oeufs ou larves".
Ci-dessous Macrophotographie (1cm)
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Ci-dessous détail par macrophotographie (0,5 cm)
Ci-dessous Macrophotographie (1cm)
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Ci-dessous Macrophotographie (0,5cm)
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Ci-dessous Macrophotographie (0,2cm)
Les observations microscopiques.
Important toutes les observations montrent que la taille moyenne d'une petit larve est appelée " parenchymula" est de 130 µm.
Mesure de la taille des larves : 130 µm.
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Sorte de gels et/ou flagelles. permettant aux larves d'adhérer les unes aux autres.
Ci-dessous : Larve ( parenchymula) détail présence de flagelles permettant à la larve de se déplacer.
Ces photos montre la surface irisée de flagelles moteurs. On peut aussi voir les plans de division cellulaires.
Ci-dessous : Larve (parenchymula) ayant un stade de division identiques.
Ci-dessous : Larve (parenchymula) détail (130 µm)
Ci-dessous : Larve (parenchymula) à un stade de division avancé.
Ci-dessous : Larve (parenchymula) détail (130 µm) stade de différenciation avancé.
Ci-dessous des observations par éclairage 3D blue.
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Ci-dessous : Larve ( parenchymula) détail (130 µm). Photo présentant différents stades de divisions.
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Ci-dessous : La répartition des larves sur cette feuille d'algue montre que les larves étant réparties de façon assez homogène.
La fixation sur un support semble accélérer le processus de différenciation.
24h après fixation ébauche de la formation d'une éponge.
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Présence de spicules néoformées.
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Merci à JM BERTOT et Titi BOUSQUET